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Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. Cette image publiée dans le monde entier a été l’une des premières envoyées à l’Agence France-Presse par Guerchom Ndebo, contributeur de Congo in Conversation pour la Fondation Carmignac. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac.

Dans le viseur, l’éruption du Nyiragongo

parFinbarr O'Reilly,Guerchom Ndeboet2 autres
2 juin 2021
dans Environnement
Reading Time: 16 mins read

Goma, Nord-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. Cette image publiée dans le monde entier a été l’une des premières envoyées à l’Agence France-Presse par Guerchom Ndebo, contributeur de Congo in Conversation pour la Fondation Carmignac. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac.

Au soir du 22 mai, le photographe Guerchom Ndebo se reposait chez lui quand un ami au téléphone lui a demandé de monter sur le toit : « Le volcan brille beaucoup ce soir, va faire une photo pour moi. » Quand le photographe a grimpé au sommet de son immeuble de quatre étages à Goma, dans l’est du Congo, on aurait dit que le ciel était en feu.

Ces reportages des photographes de Congo in Conversation ont été publiés dans de nombreux médias internationaux, Moses Sawasawa dans The Guardian, Guerchom Ndebo dans Business Insider et Raissa Karama Rwizibuka dans deux articles d'El Pais (ici et là).

Dans la rue passait un flot ininterrompu de gens chargés de leurs biens. En quelques minutes, la nouvelle s’était répandue : le Nyiragongo faisait éruption pour la première fois depuis presque vingt ans. Et une rivière de lave coulait en direction du quartier de Guerchom . Descendu quatre à quatre dans son appartement, il a attrapé son matériel de photo et il est sorti en courant. Réalisant soudain qu’il avait oublié sa carte-mémoire, il a fait demi-tour sans ralentir, manœuvre qu’il a réitérée deux fois pour récupérer une dragonne d’appareil photo, puis un sac d’ordinateur : « À cause du stress, je n’avais pas les idées claires, mais quand j’ai commencé à shooter, j’étais calme et concentré. Ça confirme que la photo est le métier qu’il me faut. »

Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Le Nyiragongo entre en éruption. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac.
Goma, Nord-Kivu, 22 mai 2021. Le Nyiragongo entre en éruption. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac.

De l’autre côté de la ville, Arlette Bashizi et Moses Sawasawa rentraient en bus d’un reportage en cours quand ils ont vu le ciel rougeoyant. Elle a aussitôt couru chez elle pour veiller sur sa famille tout en conseillant à Moses de faire de même.

Quant à moi, j’étais assis dans un restaurant au bord du lac Kivu quand quelqu’un est entré pour annoncer la nouvelle de l’éruption. En repos ce soir-là, j’avais laissé mon matériel à l’autre bout de la ville et je n’avais avec moi qu’un appareil numérique sans miroir. J’ai sauté sur un taxi-moto pour retrouver Ndebo dans le centre-ville, d’où partaient dans toutes les directions des milliers d’habitants déboussolés, traînant avec eux des sacs débordant d’objets, des matelas, des animaux et des enfants terrorisés. Rappelons que l’éruption de 2002 avait détruit un tiers de la ville, tué plus de 200 personnes et fait 100 000 sans-abris…

  • Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
Goma, Sud-Kivu, 22 mai 2021. Dans la nuit, des habitants fuient l’éruption du Nyiragongo. [1] Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac [2] Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac [3] & [4] Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac

Mes deux collègues m’ayant rapidement rejoint, nous avons documenté ensemble la panique et le chaos de l’exode. Assaillis d’informations contradictoires, les gens suppliaient qu’on leur dise quelle direction prendre : vers l’est et la frontière du Rwanda, vers l’ouest et les hauteurs autour de la ville de Sake ?

Le front de lave incandescente du Nyiragongo, l’un des volcans les plus actifs et les plus dangereux du monde, s’est arrêté juste avant le centre-ville et l’aéroport international de Goma, mais il a détruit 17 villages, tué au moins 32 personnes et fait 20 000 sans-abris. Beaucoup de gens sont retournés en ville le lendemain, une fois la coulée stoppée, mais des centaines de répliques dans les jours suivants ont mis leurs nerfs à vif. La panique s’est à nouveau déclenchée cinq jours plus tard à minuit, heure où le gouvernement a décrété l’évacuation générale par crainte d’une nouvelle éruption. Ou pire, d’une éruption limnique : le lac Kivu abrite d’immenses réserves de dioxyde de carbone et de méthane qui, si elles étaient relâchées par un tremblement de terre ou un contact avec la lave fondue, exploseraient ou libéreraient des nuages empoisonnés tuant tous les êtres vivants à des dizaines de kilomètres à la ronde. Cette fois-ci, près d’un demi-million de personnes ont fui vers le Rwanda et vers Sake, à 20 km, où quelques installations permettent d’accueillir les réfugiés. Quelque 1 361 enfants ayant été séparés de leurs parents, la Croix-Rouge et l’Unicef s’emploient à réunir les familles.

  • Volcan Nyamulagira, Nord-Kivu, 30 mai 2021. Fumée, vapeurs nocives et poussière d’un éboulement s’échappent du volcan voisin du Nyiragongo, qui a fait éruption huit jours plus tôt, entraînant l’évacuation de la plupart des habitants de Gomas et faisant 32 morts et 20 000 sans-abris. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
  • Volcan Nyamulagira, Nord-Kivu, 30 mai 2021. De la fumée et des vapeurs nocives s’échappent du volcan voisin du Nyiragongo, qui a fait éruption huit jours plus tôt, entraînant l’évacuation de la plupart des habitants de Gomas et faisant 32 morts et 20 000 sans-abris. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Nord-Kivu, 30 mai 2021. De la fumée et des nuées de cendres s’échappent du cratère du volcan Nyiragongo, huit jours après qu’une éruption a entraîné l’évacuation de la plus grande partie de Goma, a tué 32 habitants et a fait 20 000 sans-abris. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et plus de 500 000 d’entre elles n’ont plus eu accès à l’eau potable du fait des dommages occasionnés au principal réservoir de la ville et à ses conduites. Finbarr O'Reilly pour Fondation Carmignac
Volcan Nyamulagira, Nord-Kivu, 30 mai 2021. Fumée, vapeurs nocives et poussière d’un éboulement s’échappent du volcan voisin du Nyiragongo, qui a fait éruption huit jours plus tôt, entraînant l’évacuation de la plupart des habitants de Gomas et faisant 32 morts et 20 000 sans-abris. Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac

En tout, plus de 232 400 déplacés se sont répartis entre Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu, et sur l’ensemble des déplacés, la plupart n’ont pas accès à l’eau potable : les rares agences humanitaires restées opérationnelles ne parviennent pas à répondre aux besoins de tant de gens dépourvus de tout.

Vidéo réalisée par Moses Sawasawa

Devant Buhene, faubourg de Goma recouvert de lave pendant la nuit de l’éruption, Judith Kyakimwe-Meso, institutrice de 33 ans, pointe le doigt vers l’emplacement de son école et de sa maison : « Ma maison était sur cette colline, derrière ces arbres qui brûlent, soupire-t-elle en contemplant le paysage calciné et toujours fumant une semaine après l’éruption. Mes enfants et moi, on n’a plus rien, tout a disparu. Nous avons faim et soif, mais où aller sans un sou ? On aurait préféré une mort rapide dans la lave plutôt que cette mort lente. »

  • Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. La panique s’empare de la foule après qu’une réplique a frappé Buhene, banlieue de Goma, au lendemain de l’éruption. Finbarr O'Reilly for Fondation Carmignac
  • Goma, Nord-Kivu, 24 mai 2021. Des habitants traversent la lave refroidie à la recherche d’un endroit sûr. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Nord-Kivu, 24 mai 2021. Deux jours après l’éruption, des habitants traversent la lave refroidie à la recherche d’un endroit sûr, et d’autres transportent des marchandises vers le marché de la ville. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Nord-Kivu, 24 mai 2021. Deux jours après l’éruption, des habitants traversent la lave refroidie à la recherche d’un endroit sûr, et d’autres transportent des marchandises vers le marché de la ville. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac
Goma, Nord-Kivu [1] 23 mai 2021. La panique s’empare de la foule après qu’une réplique a frappé Buhene, banlieue de Goma, au lendemain de l’éruption. Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac [2] [3] & [4] 24 mai 2021. Des habitants traversent la lave refroidie à la recherche d’un endroit sûr, et d’autres transportent des marchandises vers le marché de la ville. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac

Pendant cette crise, les contributeurs de Congo in Conversation ont travaillé en harmonie, échangeant des informations et des conseils de sécurité mais aussi de l’équipement photographique et informatique, tout en couvrant la suite des évènements pour de nombreux médias internationaux et agences humanitaires.

  • Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Au matin suivant l’éruption du Nyiragongo, Guerchom Ndebo, photographe de Congo in Conversation, envoyait ses images à l’Agence France-Presse, dont celle-ci qui montre des personnes traversant des amas de lave encore fumants et qui libèrent des gaz toxiques en refroidissant.
  • Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Moses Sawasawa, contributeur de Congo in Conversation, a aussi envoyé ses images à l’AFP, dont celle-ci qui montre la route principale au nord de Goma, enfouie par endroits sous la coulée de lave.
  • Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Au lendemain de l’éruption, un jeune garçon traîne un tshukudu, grande trottinette locale, dans les parages de Buhene. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac
Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. [1] Au matin suivant l’éruption du Nyiragongo, Guerchom Ndebo, photographe de Congo in Conversation, envoyait ses images à l’Agence France-Presse, dont celle-ci qui montre des personnes traversant des amas de lave encore fumants et qui libèrent des gaz toxiques en refroidissant. [2] Moses Sawasawa, contributeur de Congo in Conversation, a aussi envoyé ses images à l’AFP, dont celle-ci qui montre la route principale au nord de Goma, enfouie par endroits sous la coulée de lave [3] Au lendemain de l’éruption, un jeune garçon traîne un tshukudu, grande trottinette locale, dans les parages de Buhene. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac

Dans les heures suivant l’éruption, Guerchom Ndebo et Moses Sawasawa ont régulièrement alimenté l’AFP en images, qui ont été publiées dans le monde entier, entre autres par National Geographic, Time Magazine, The New York Times, The Washington Post et Al Jazeera. Le second, qui a aussi travaillé par la suite pour Associated Press, a été engagé par MSF pour documenter les opérations de secours. J’ai moi-même contribué au New York Times.

Au-delà de l’actualité brûlante, Arlette Bashizi  et Bernadette Vivuya ont documenté la situation humanitaire pour le compte de l’Unicef, le travail de Ley Uwera a été présenté dans The New Humanitarian, réseau d’informations humanitaires, et celui de Clarice Butsapu par AP.

  • Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Au lendemain de l’éruption du Nyiragongo, vue générale des destructions causées par la coulée de lave. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Nord-Kivu, 30 mai 2021. Huit jours après son éruption, le Nyiragongo dresse sa silhouette menaçante au-dessus de la ville de 700 000 habitants. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
[1] Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Au lendemain de l’éruption du Nyiragongo, vue générale des destructions causées par la coulée de lave. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac [2] Goma, Nord-Kivu, 30 mai 2021. Huit jours après son éruption, le Nyiragongo dresse sa silhouette menaçante au-dessus de la ville de 700 000 habitants. Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac

Cet effort collectif a permis de montrer aux publics du monde entier les évènements liés à l’éruption, le lourd bilan humain qui lui a fait suite et les efforts en cours pour rebâtir une fois encore la ville de Goma.

  • Goma, Nord-Kivu, 27 mai 2021. Cinq jours après l’éruption, des habitants de Goma fuient vers la ville de Sake après l’ordre d’évacuation émis par le gouvernement par crainte d’une nouvelle éruption. Ley Uwera pour la Fondation Carmignac
  • Munigi, Nord-Kivu, mai 2021. Des populations déplacées par l’éruption se rassemblent pour recevoir des secours dans la banlieue nord de Goma. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac
  • Munigi, Nord-Kivu, mai 2021. Des populations déplacées par l’éruption se rassemblent pour recevoir des secours dans la banlieue nord de Goma. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
  • Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Au matin suivant l’éruption, on donne à boire à une femme qui fuit la ville. Arlette Bashizi pour la Fondation Carmignac
  • Sake, Nord-Kivu, 2 juin 2021. Des gens ont trouvé refuge dans une église de cette petite ville après l’ordre d’évacuation touchant la plus grande partie de Goma. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées sans aucune aide ou presque. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac
  • Rugero, Rwanda, mai 2021. Bahati, qui a traversé la frontière rwandaise dans sa fuite, se repose dans un centre de personnes déplacées. Ley Uwera pour la Fondation Carmignac
  • Sake, Nord-Kivu, 2 juin 2021. Des femmes et des enfants sont réfugiés dans une église de cette petite ville, onze jours après l’éruption qui a entraîné l’évacuation de la plus grande partie de Goma, à 20 km, tué 32 personnes et fait 20 000 sans-abris. Des centaines de milliers d’habitants ont été déplacés, et un demi-million d’entre eux n’a plus eu accès à l’eau potable, le réservoir principal de la ville et ses conduites ayant été endommagées. Finbarr O'Reilly pour la Fondation Carmignac
[1] Goma, Nord-Kivu, 27 mai 2021. Cinq jours après l’éruption, des habitants de Goma fuient vers la ville de Sake après l’ordre d’évacuation émis par le gouvernement par crainte d’une nouvelle éruption. Ley Uwera pour la Fondation Carmignac [2] Munigi, Nord-Kivu, mai 2021. Des populations déplacées par l’éruption se rassemblent pour recevoir des secours dans la banlieue nord de Goma. Moses Sawasawa pour la Fondation Carmignac [3] Munigi, Nord-Kivu, mai 2021. Des populations déplacées par l’éruption se rassemblent pour recevoir des secours dans la banlieue nord de Goma. Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac [4] Goma, Nord-Kivu, 23 mai 2021. Au matin suivant l’éruption, on donne à boire à une femme qui fuit la ville. Arlette Bashizi pour la Fondation Carmignac [5] Sake, Nord-Kivu, 2 juin 2021. Des gens ont trouvé refuge dans une église de cette petite ville après l’ordre d’évacuation touchant la plus grande partie de Goma. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées sans aucune aide ou presque. Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac [6] Rugero, Rwanda, mai 2021. Bahati, qui a traversé la frontière rwandaise dans sa fuite, se repose dans un centre de personnes déplacées. Ley Uwera pour la Fondation Carmignac [7] Sake, Nord-Kivu, 2 juin 2021. Des femmes et des enfants sont réfugiés dans une église de cette petite ville, onze jours après l’éruption qui a entraîné l’évacuation de la plus grande partie de Goma, à 20 km, tué 32 personnes et fait 20 000 sans-abris. Des centaines de milliers d’habitants ont été déplacés, et un demi-million d’entre eux n’a plus eu accès à l’eau potable, le réservoir principal de la ville et ses conduites ayant été endommagées. Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmignac
Sujets: InsécuritéVolcan
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Finbarr O'Reilly

Finbarr O'Reilly

Finbarr O’Reilly, photographe indépendant et journaliste multimédia, est l’auteur d’un récit de souvenirs paru chez Penguin Random House en 2017, Shooting Ghosts, A U.S. Marine, a Combat Photographer, and Their Journey Back from War (La chasse aux fantômes, retour du front d’un Marine et d’un photographe de guerre). Finbarr O’Reilly a vécu 12 ans en Afrique occidentale et centrale et couvert vingt ans de conflits au Congo, au Tchad, au Soudan, en Afghanistan, en Libye et à Gaza. Choisi pour réaliser les images de l’exposition « Crossroads Ethiopia » autour du prix Nobel de la paix 2019 Abiy Ahmed Ali, il est fréquemment publié dans le New York Times et son travail lui a valu de nombreuses récompenses professionnelles, dont le premier prix dans la catégorie Portraits au World Press Photo Awards en 2019. Il a également été lauréat du World Press Photo of the Year en 2006 et a remporté un Emmy Award en 2020 pour son documentaire Ebola in Congo, réalisé par PBS Frontline. Finbarr est Ambassadeur Canon.

Guerchom Ndebo

Guerchom Ndebo

Artiste photographe et réalisateur, passionné par l'image, Guerchom Ndebo utilise la photographie pour communiquer ses préoccupations sur des sujets complexes et susciter la réflexion sur des enjeux contemporains. Au cœur de sa démarche artistique, s’entrechoquent les concepts d’égalité, des différences culturelles, de solidarité et de décadence.

Moses Sawasawa

Moses Sawasawa

Moses Sawasawa est un photographe indépendant basé à Goma, qui couvre les questions humanitaires, la culture, la santé et la vie quotidienne. Il est le cofondateur de Collectif Goma Oeil, qui promeut une représentation positive du Congo.

Arlette Bashizi

Arlette Bashizi

Arlette Bashizi est une photographe indépendante basée à Goma qui couvre la musique, la culture et la vie quotidienne. Elle est membre du Collectif Goma Oeil et du Réseau des femmes photographes du Congo.

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