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Congo in Conversation

Sortie de la monographie : 35 reportages, 15 photographes, 6 mois

parPrix Carmignac,Mark Sealyet1 autres
20 novembre 2020
dans Actu
Reading Time: 7min de lecture

Congo in Conversation, co-édité par Reliefs Editions et la Fondation Carmignac. Photographies couvertures: à gauche © Moses Sawasawa, à droite © Raissa Karama Rwizibuka – Photos © Olivier Moritz pour Reliefs

Au cours des six derniers mois, l’équipe de photojournalistes congolais de « Congo in Conversation » a documenté les réactions du pays face à l’épidémie de coronavirus et l’a inscrit dans la conscience mondiale de l’injustice raciale et des traumatismes durables liés au colonialisme et à l’esclavage.

Ensemble, ils ont rendu compte des attaques de groupes armés, des troubles politiques, des protestations populaires, des bouleversements économiques, de l’environnement, de la mode, de la vie quotidienne, de la fin de l’épidémie d’Ebola, entre autres. La publication de « Congo in Conversation » se poursuivra à un rythme mensuel sur ce site, et hebdomadaire sur Instagram.

Une sélection de leurs travaux a fait l’objet d’une monographie avec une conversation entre Marc Sealy, conservateur, directeur de la galerie Autograph à Londres et auteur de Decolonizing the Camera: Photography in a Racial Time (non traduit), Finbarr O’Reilly, lauréat du Prix Carmignac 2020, et Emeric Glayse, directeur du Prix Carmignac du photojournalisme.

Photos © Olivier Moritz pour Reliefs

DE L’HISTOIRE

La violence au Congo a commencé avec le roi des Belges Léopold II. L’expérience coloniale forgée à cette époque a préparé le terrain de la violence coloniale exercée sur le continent africain, depuis le début du XXe siècle jusqu’aux indépendances africaines et tout au long des années de guerre froide. En avançant vers l’avenir, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier le passé. Ce qui est arrivé au Congo est absolument catastrophique en matière de dommages, ses relations avec l’Europe sont dominées par l’exploitation des ressources. La politique de division de l’espace et les troubles intérieurs engendrés par ces confrontations doivent être identifiés comme tels. Nous devons étudier en détail l’industrialisation et les bénéficiaires du processus colonial, et voir en celui-ci un mépris fondamental de la vie humaine et une réalité qui n’a mené à aucune réconciliation. En ne mettant pas en lumière les désastres qu’a subis le Congo, nous contribuons à effacer culturellement et historiquement les victimes de ces horreurs. Il est facile pour l’Europe de considérer le Congo comme berceau d’un échec politique intérieur. Mais lorsque nous nous concentrons sur les forces extérieures qui pèsent sur lui, notre vision change. Car ces forces sont toujours aussi violentes et dévastatrices, à tous les niveaux.

Depuis l’origine, la politique d’extraction des ressources naturelles congolaises par les grandes entreprises impériales a supplanté toute idée de démocratie et de droits humains. Le Congo devrait et pourrait être un rêve merveilleux de développement social, mais l’avenir même de son État est en jeu, pas seulement à cause des lignes de fracture politiques, locales ou régionales. La violence est alimentée par les sombres marchés du néolibéralisme : ils poursuivent des politiques extractives qui nous ramènent au temps de Léopold II.

Que la Belgique veuille se réconcilier avec son passé en entamant une conversation différente ou plus honnête, c’est ce que tout le monde souhaite. En demandant pardon et en réorientant les récits, on change le contexte historique et éducatif général, et les populations locales et mondiales peuvent comprendre la nature de ces réalités coloniales. Si nous considérons le développement de l’Europe au prisme du chapitre colonial, nous pouvons même parvenir au lieu de la justice, plus importante que la réconciliation. Ce qui frustre les gens, c’est de se dire : où est la justice ? Il faut donc en tracer le chemin. À quoi ressemble-t-il ?

DE LA PHOTOGRAPHIE

Sachant que la photographie a environ 180 ans, il va nous falloir inventer une autre notion de la photographie pour développer et encourager de nouvelles manières de voir, susceptibles de faire reculer la photographie en tant que médium racialisé perpétuant une perspective blanche ou eurocentrée. Ce mouvement prendra des décennies, voire des siècles. Son ouverture actuelle va nous aider à repousser quelques-unes des images dégradantes du sujet noir dans l’Histoire. Les archives sont pleines de corps noirs brisés, surtout dans un contexte de lutte. Dans les images des conflits internes à l’Europe, les corps sont traités fort différemment. C’est évident dans le travail des photographes et dans les réactions émotionnelles du public. À bien y regarder, quelles vies valorisons-nous ? Si nous arrivons au point où la valeur d’un Africain ou d’un Noir pris dans un conflit est traitée avec attention et compassion, nous aurons commencé à progresser.

DE LA COLLABORATION

Si les photographes locaux sont éduqués à reproduire ce qui se faisait avant, rien ne changera. S’ils sont prestataires de services pour les médias occidentaux, le problème vient de la nature des clients : des directeurs de service photo ayant des idées préconçues sur ce que doit être un reportage ou un sujet. Notre mission de ce côté-ci de l’Équateur, c’est de réfléchir à la manière de susciter et de raconter des histoires plus complexes, et d’aider le public à regarder différemment. Nous devons briser les chaînes de ces boulets visuels qui pèsent sur la représentation des pays d’Afrique et les dévalorisent historiquement et culturellement.

Le soldat africain est trop souvent représenté sous l’apparence d’un sauvage, comme si tous les soldats africains étaient des sauvages. Nous savons pourtant qu’ils ont pris une part extraordinaire à la libération de l’Europe lors des deux guerres mondiales. Ces pages de l’Histoire sont presque effacées, il faut interrompre cet effacement.

DE LA CONVERSATION COMME BASCULEMENT NARRATIF

Quand nous faisons une exposition ou un livre, comment disposons-nous les images les unes par rapport aux autres, comment les décryptons-nous dans le cadre plus large de leur contexte ? Voilà un dur travail qui nous oblige à penser à la manière dont les images influencent la culture. C’est un processus sans règle, un parcours d’apprentissage. La clé pour moi est la générosité. Pour rompre avec les vieilles méthodes, il ne suffit pas d’aller quelque part et d’en retirer quelque chose. Ça, c’est la « méthode Léopold ». Mais si nous demandons sur place : « Comment vous aider à transmettre vos conditions d’existence au vaste monde ? », c’est le début d’une conversation importante.

Le changement, c’est de voir d’abord quelqu’un comme un égal dont je me sente responsable. C’est un échange réciproque. Dans notre vieux mode d’être colonial, nous avons oublié de nous sentir pleinement responsables de l’humanité des autres. D’où nos dos tournés aux migrants et aux réfugiés. D’où notre usage des gens comme de pièces détachées. D’où notre indifférence fondamentale. Nous pouvons regarder dans le viseur et utiliser leurs corps pour dire ce qui nous chante, sans les inclure. Par manque de générosité et par défaut de véritable responsabilité. Nous avons pris quelque chose, nous avons utilisé un espace pour nous y grandir à nos propres yeux. Ces conversations n’ont pas d’interlocuteur, ne posent pas de question. Elles reflètent simplement le « preneur ». Une conversation authentique devrait être : « Je te parle, tu me parles, et nous échangeons des idées. » Peut-être devrions-nous mieux écouter ce que les gens ont à dire et à offrir, pendant qu’il est encore temps.

Couverture © Raissa Karama Rwizibuka – Photo © Olivier Moritz pour Reliefs
Sujets: CollaboratifLivre photoMonographie
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Prix Carmignac

Prix Carmignac

En 2009, face à une crise des médias et du photojournalisme sans précédent, Édouard Carmignac crée le Prix Carmignac du photojournalisme pour aider les photographes sur le terrain. Dirigé par Emeric Glayse depuis 2015, le Prix Carmignac du photojournalisme soutient chaque année, la production d’un reportage d’investigation sur les violations des droits humains dans le monde et les enjeux environnementaux et géostratégiques qui y sont liés.

Sélectionné·e par un jury international, le·la lauréat·e reçoit une bourse de 50 000 € lui permettant de réaliser un reportage de terrain de 6 mois avec le soutien de la Fondation Carmignac qui finance, à son retour, une exposition itinérante et l’édition d’un livre monographique.

Les précédentes éditions du Prix Carmignac du photojournalisme ont successivement traité de Gaza (Kai Wiedenhöfer), du Pachtounistan (Massimo Berruti), du Zimbabwe (Robin Hammond), de la Tchétchénie (Davide Monteleone), de l’Iran (Newsha Tavakolian), de la Guyane (Christophe Gin), de la Libye (Narciso Contreras), du Népal (Lizzie Sadin), de l’Arctique (Kadir van Lohuizen et Yuri Kozyrev) et de l’Amazonie (Tommaso Protti).

Mark Sealy

Mark Sealy

Mark Sealy s’intéresse aux relations entre la photographie et les changements sociaux, les politiques identitaires, les questions raciales et les droits humains. Directeur depuis 1991 d’Autograph ABP, agence d’arts photographiques basée à Londres, il a produit de nombreux livres d’art, organisé des expositions, missionné des photographes et des cinéastes dans le monde entier et orchestré l’exposition à succès « Human Rights Human Wrongs » (droits humains, torts humains) présentée au Ryerson Image Center à Toronto en 2013 et à The Photographers’ Gallery à Londres en 2015. Parmi ses autres réalisations notables, citons les expositions des travaux de James Van Der Zee, Gordon Parks, Carrie Mae Weems, Rotimi Fani-Kayode, Mahtab Hussain et Maud Sulter. En 2020, Mark Sealy a dirigé l’exposition « African Cosmologies: Photography, Time, and the Other » à la Fotofest Biennial de Houston.

Finbarr O'Reilly

Finbarr O'Reilly

Finbarr O’Reilly, photographe indépendant et journaliste multimédia, est l’auteur d’un récit de souvenirs paru chez Penguin Random House en 2017, Shooting Ghosts, A U.S. Marine, a Combat Photographer, and Their Journey Back from War (La chasse aux fantômes, retour du front d’un Marine et d’un photographe de guerre). Finbarr O’Reilly a vécu 12 ans en Afrique occidentale et centrale et couvert vingt ans de conflits au Congo, au Tchad, au Soudan, en Afghanistan, en Libye et à Gaza. Choisi pour réaliser les images de l’exposition « Crossroads Ethiopia » autour du prix Nobel de la paix 2019 Abiy Ahmed Ali, il est fréquemment publié dans le New York Times et son travail lui a valu de nombreuses récompenses professionnelles, dont le premier prix dans la catégorie Portraits au World Press Photo Awards en 2019. Il a également été lauréat du World Press Photo of the Year en 2006 et a remporté un Emmy Award en 2020 pour son documentaire Ebola in Congo, réalisé par PBS Frontline. Finbarr est Ambassadeur Canon.

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Follow #CongoInConversation

  • Schools and universities reopened this week in the Democratic Republic of Congo after a two-month hiatus due to the second wave of the coronavirus #pandemic, which now appears to be easing. Pupils returning to class flooded the streets of Congo’s main cities, such as #Kinshasa, #Goma, #Bukavu and #Lubumbashi, but widespread insecurity is hampering efforts to resume education in several of Congo’s restive eastern provinces. In some areas, armed groups are forcibly occupying schools and homes, prohibiting school activities, and attacking health centers, according to the UNHCR, the UN @refugees Agency.
 
🔗 Read full report by @mosessawasawa, “Students Return to School as Pandemic Second Wave Eases” online. Link in bio.
 
📸 Goma, DRC, February 2021. A student has her temperature checked at the entrance to Mwanga Institute © @mosessawasawa for @fondationcarmignac.
 
🇫🇷
 
Après une parenthèse de deux mois due à la seconde vague d’une épidémie de coronavirus en voie de régression, écoles et universités ont rouvert leurs portes cette semaine en RDC. Les élèves retournant en classe ont envahi les rues de Kinshasa, de Goma, de Bukavu et de Lubumbashi, mais dans les provinces agitées de l’est, l’insécurité généralisée entrave tous les efforts pour faire repartir le système éducatif. Dans certaines zones, des groupes armés occupent par la force écoles et maisons, interdisent les activités scolaires et prennent d’assaut les centres médicaux, selon le Haut-Commissariat des Nations Unis pour les réfugiés (@refugees).
 
📸 Goma, RDC, février 2021. On prend la température d’une étudiante à l’entrée de l’Institut Mangwa, collège catholique. © Moses Sawasawa pour la @fondationcarmignac.
 
 
🔗 Retrouvez l’article de @mosessawasawa, « La pandémie reflue, les écoles rouvrent » sur notre site internet. Lien en bio.
 
#CONGOINCONVERSATION
 
#PrixCarmignacCongo #DRC #RDC #RDCongo #Students #School #Coronavirus #Health #Politics #Insecurity #Photographie #PhotoReport #Reportage #photojournalism
  • 🎤 Next Tuesday, March 2nd, from 3 to 4 p.m (French time), @raissa_rkar, #CongoinConversation photographer, will dialogue with Gosette Lubondo (@gosettelubondo), a Congolese photographer, laureate of the @capprize 2020 and Yvon Langué (@flottements_) independent curator.
 
The discussion “Social Documentary” will be broadcast live, in French, on our Facebook page #PrixCarmignac !
 
📷 TALK TALK TALK x African Photographic Society
A series of talks and discussions around photography in African contexts with the aim of networking different initiatives and photographers from the continent and beyond. An initiative by @aphotographicsociety members, @fot.ea and CAP Association.⠀
 
🇫🇷
 
🎤 Mardi prochain, le 2 mars de 15 à 16h (heure française), @raissa_rkar photographe de #CongoinConversation, dialoguera avec Gosette Lubondo (@gosettelubondo) photographe congolaise, et Yvon Langué (@flottements_) commissaire d
  • The Italian ambassador to Congo, Luca Attanasio, was killed in an apparent kidnapping attempt on Monday. An Italian embassy official and a Congolese World Food Programme driver were also killed in the ambush which took place near Nyiragongo volcano. The region and in particular the Virunga Park has for years been the site of repeated attacks from rebels and militia groups, along with poachers and loggers, leading to the killing of hundreds of rangers and civilians. More than 2,000 civilians were killed in three eastern provinces last year in attacks mainly attributed to armed groups, the @unitednations reported this month. One of the worst massacres in Virunga Park’s recent history occurred last May when 12 rangers were among 17 people killed in an ambush on the same road the ambassador was travelling between Goma and Rutshuru. In January, six park rangers on a foot patrol were killed in another ambush.
 
Full report by @guerchomndebo & Austere Malivika online. Link in bio.
 
🇫🇷
 
L’ambassadeur d’Italie en RDC a été tué lundi, probablement au cours d’une tentative d’enlèvement. Un fonctionnaire de l’ambassade italienne et un chauffeur congolais du Programme alimentaire mondial (WPF) ont aussi péri dans l’embuscade, survenue près du volcan Nyiragongo. Depuis des années, la région et notamment le Parc des Virunga subit les attaques incessantes de rebelles, de milices, de braconniers et de bûcherons qui ont causé la mort de centaines de gardes forestiers et de civils. Selon les Nations unies, plus de 2 000 civils ont été tués dans trois de ces provinces l’an dernier, lors d’attaques attribuées à ces groupes armés. L’un des pires massacres dans l’histoire récente des Virunga s’est produit en mai 2020 : 17 personnes dont 12 gardes forestiers ont péri dans une embuscade sur la même route de Goma à Rutshuru empruntée par l’ambassadeur. En janvier, six gardes patrouillant à pied ont également succombé à une embuscade.
 
Article en intégralité accessible en ligne. Lien en bio.
 
#DRCongo #Congo #NorthKivu #EasternCongo #Photojournalism #Photojournalisme #PrixCarmignac #Journalism #journalisme
  • There has been a steep rise in violence across much of eastern #Congo during the past year, according to Kivu Security Tracker (KST), an initiative by @humanrightswatch and the #CongoResearchGroup that monitors such attacks. A new report published on Monday identified 122 distinct armed groups across four of Congo’s eastern provinces. Congo also has a record high of 5.5 million people displaced across the country. More than 2,000 civilians were killed in three eastern provinces last year in attacks mainly attributed to armed groups, the @unitednations reported this month.
 
📸 Goma, DRC, January 2021. Mourners in the eastern Congolese city of Goma attend the funeral of Eric Kibanja, one of six Virunga Park rangers killed in an ambush © @guerchomndebo for @FondationCarmignac
 
🇫🇷
 
Une flambée de violence affecte la plus grande partie de l’est du Congo, comme en atteste le Baromètre sécuritaire du Kivu (Kivu Security Tracker), un outil d’évaluation mis en place par l’ONG @humanrightswatch et le Groupe d’étude sur le Congo. Le rapport publié ce même lundi identifie pas moins de 122 groupes armés distincts dans les quatre provinces orientales de la RDC. Et il enregistre un record de 5,5 millions de personnes déplacées dans tout le pays. Selon les @unitednations, plus de 2 000 civils ont été tués dans trois de ces provinces l’an dernier, lors d’attaques attribuées à ces groupes armés.
 
📸 Goma, RDC, janvier 2021. Cérémonie des funérailles d’Éric Kibanja, l’un des six gardes forestiers des Virunga tués dans une embuscade © Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac

#PrixCarmignacCongo

#DRC #Congo #Congolese #Goma #Virunga #DRC
  • The escalating churn of deadly violence engulfing parts of eastern Congo gained international attention when the Italian ambassador to the country was killed in an ambush on Monday near the eastern city of Goma in North Kivu province. Armed attackers killed the ambassador, Luca Attanasio, 43, as his convoy was travelling from Goma to visit a feeding programme at a school 70 kilometers north in Rutshuru, according to a statement by the WFP. An Italian embassy official and a World Food Programme driver were also killed in the ambush which took place near Nyiragongo volcano in Virunga Park where mountain forests are home to dozens of armed groups, some of them linked to the 1994 Rwandan genocide.
 
Full report online. Link in bio.
 
Video © Austere Malivika for @fondationcarmignac
 
🇫🇷
 
Lundi 22 février, le maelstrom de violence qui s’abat sur des pans entiers de l’est de la RDC s’est révélé aux yeux du monde : l’ambassadeur d’Italie a été tué dans une embuscade près de Goma. Selon un rapport du Programme alimentaire mondial (WPF), les assaillants ont abattu le diplomate Luca Attanasio, 43 ans, alors que son convoi quittait le chef-lieu du Nord-Kivu pour aller visiter un programme alimentaire dans une école de Rutshuru, à 70 km au nord. Un représentant de l’ambassade d’Italie et un chauffeur du WPF ont également été tués dans l’attaque qui a eu lieu près du volcan Nyiragongo, dans le parc des Virunga. Ces forêts de montagne abritent des dizaines de groupes armés, dont certains sont associés au genocide rwandais de 1994.

#RDC #DRC #RDCongo #VirungaPark #Virunga #NordKivu #NorthKivu #Rutshuru #journalisme
  • A girl sings a song about Ebola prevention during an education campaign organised by Save the Children at a church in the town of Beni in Eastern Democratic Republic of Congo in 2019. Congo has made significant progress in reducing child mortality and access to education for children, but a majority of them remain deprived of many of their rights, according to UNICEF, which reports that 10% of children in Congo die before the age of five and 6 million children suffer from chronic malnutrition or stunting.

In February 2021, cases of Ebola have been reported in Guinea and in the North Kivu province in DRC, where a large outbreak was yet declared over in June 2020. 
 
📸 Beni, DRC, 2019 © Finbarr O
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