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Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des manifestants bloquent les rues pour ralentir le convoi de police qui escorte Martin Fayulu, chef de la coalition d’opposition Lamuka (« réveille-toi » en lingala), de retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. Des milliers de partisans ont envahi les rues de Kinshasa pour saluer le candidat malheureux de l’élection présidentielle, qui a appelé à des réformes et à des élections anticipées. Selon lui, l’élection présidentielle de 2018 a été confisquée par le président Félix Tshisekedi, aux termes d’un accord passé avec l’ancien dirigeant Joseph Kabila, et le gouvernement est coupable de ne pas avoir réformé la Commission électorale nationale indépendante. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac

Le grand retour de l’opposant n°1

parJustin Makangara
27 août 2020
dans Politique et insécurité
Reading Time: 13min de lecture

Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des manifestants bloquent les rues pour ralentir le convoi de police qui escorte Martin Fayulu, chef de la coalition d’opposition Lamuka (« réveille-toi » en lingala), de retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. Des milliers de partisans ont envahi les rues de Kinshasa pour saluer le candidat malheureux de l’élection présidentielle, qui a appelé à des réformes et à des élections anticipées. Selon lui, l’élection présidentielle de 2018 a été confisquée par le président Félix Tshisekedi, aux termes d’un accord passé avec l’ancien dirigeant Joseph Kabila, et le gouvernement est coupable de ne pas avoir réformé la Commission électorale nationale indépendante. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac

Le week-end dernier, des milliers de gens ont envahi les rues de Kinshasa pour accueillir Martin Fayulu, chef de l’opposition, de retour des États-Unis où il a passé cinq mois à cause des restrictions de voyage liées au coronavirus.

Accompagné de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito rentré avec lui, M. Fayulu est monté dans un 4×4 découvert, portant un masque de protection et une casquette de base-ball et entouré de gardes du corps en costumes sombres. Leur véhicule s’est frayé lentement un chemin au milieu de partisans en liesse, brandissant des drapeaux et arborant des tee-shirts couverts de slogans politiques. Les policiers en tenue anti-émeute, habitués à disperser les pro-Fayulu à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, se sont pour une fois abstenus malgré quelques provocations.

  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka escortent son chef Martin Fayulu (dans le véhicule en haut à droite) lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Martin Fayulu, chef de la coalition d’opposition Lamuka (en blanc, à droite), de retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus, indique avec ses doigts le chiffre 4, son numéro d’ordre lors de l’élection présidentielle de 2018. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans acclament sur son passage Martin Fayulu, chef de la coalition d’opposition Lamuka, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
Kinshasa, RDC, 23 août 2020. [1] [2] [4] Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka escortent son chef Martin Fayulu
[3] Martin Fayulu, chef de la coalition d’opposition Lamuka (en blanc, à droite) indique avec ses doigts le chiffre 4, son numéro d’ordre lors de l’élection présidentielle de 2018 © Justin Makangara for Fondation Carmignac

Les routes de l’aéroport Ndjili à la ville étaient si encombrées que le convoi a mis cinq heures pour parcourir les sept derniers kilomètres avant d’arriver place Sainte-Thérèse, où le leader de la coalition d’opposition Lamuka (« réveille-toi » en lingala) a tenu un meeting et réclamé des réformes et des élections anticipées.

« Le pays va mal, et rien ne changera tant que les élus choisis par le peuple ne sont pas aux leviers de commande », a-t-il lancé à la foule. « La misère est palpable, notre peuple souffre. »

Selon lui, l’élection de 2018 a été confisquée par le président Félix Tshisekedi aux termes d’un accord passé avec l’ancien dirigeant Joseph Kabila, et le gouvernement est coupable de ne pas avoir réformé la CENI-RDC, la Commission électorale nationale indépendante. Il estime avoir remporté le scrutin avec plus de 60 % des voix, alors que la CENI et la Cour constitutionnelle ont déclaré Felix Tshisekedi vainqueur avec 38,5 % des voix, et lui-même second avec 34 %. M. Fayulu accuse la CENI d’avoir « fabriqué » les résultats et dénonce un « coup d’État électoral » orchestré par l’ex-président Joseph Kabila.

  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka et de son chef Martin Fayulu, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Sous les yeux de la police, des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Sans que la police intervienne, des foules de partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka et de son chef Martin Fayulu provoquent la police lors du retour de celui-ci au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Sans que la police intervienne, des foules de partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac

Félix Tshisekedi, qui dirige la coalition gouvernementale avec le soutien des forces politiques de son prédécesseur, fait face à des tensions persistantes consécutives à sa réforme judiciaire et à de récentes nominations à la commission électorale. Au moins trois personnes ont été tuées lors de manifestations de colère populaire à Kinshasa et dans d’autres villes en juillet, pour protester contre la nomination du nouveau président de la commission électorale, qui a également accentué les tensions au sein de la coalition au pouvoir. Faisant fi des restrictions liées à la pandémie, les manifestants conspuaient Ronsard Malonda, accusé par la coalition Lamuka d’être proche de l’ancien président Kabila.

  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. La police n’a pas tenté de disperser les foules de partisans de la coalition d’opposition Lamuka qui se pressaient pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka et de son chef Martin Fayulu, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka escortent son chef Martin Fayulu (en blanc en haut à droite), lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
Kinshasa, RDC, 23 août 2020 © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac

« Je suis venu vous apporter un message d’espoir, pour que le pays sorte de la situation de crise dans laquelle Kabila et Tshisekedi l’ont plongé, a proclamé M. Fayulu. Notre programme aujourd’hui est d’engager des réformes et des élections anticipées. La crise est là, rien ne fonctionne dans cette coalition où chacun veut sa Cour constitutionnelle, chacun veut sa commission électorale dans le seul but de frauder. »

Kinshasa, RDC, 23 août 2020. La police n’a pas tenté de disperser les foules de partisans de la coalition d’opposition Lamuka qui se pressaient pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
Kinshasa, RDC, 23 août 2020. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac

Menaçant le pouvoir de nouvelles manifestations si des réformes n’étaient pas rapidement entreprises, il a lancé un avertissement alarmant : « Si rien n’est fait pour réformer dans les prochaines semaines, nous nous installerons tous dans le palais du Peuple. Ce sera notre maison et nous y resterons. Nous demanderons des contributions à nos frères de la diaspora pour que personne ne manque de nourriture pendant ce sit-in. »

Et il a conclu, faisant référence à la récente éviction du président Ibrahim Boubacar Keïta par l’armée malienne : « Je n’approuve pas ce qui vient de se passer au Mali, mais je dis qu’en certaines circonstances le peuple doit prendre ses responsabilités. »

  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Martin Fayulu, chef de la coalition d’opposition Lamuka, de retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus, indique avec ses doigts le chiffre 4, son numéro d’ordre lors de l’élection présidentielle de 2018. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des partisans de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
  • Kinshasa, RDC, 23 août 2020. Des sympathisants de la coalition d’opposition Lamuka se pressent pour apercevoir Martin Fayulu, son chef, lors de son retour au Congo après un séjour forcé de cinq mois aux États-Unis dû aux restrictions de voyage imposées par le coronavirus. © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
Kinshasa, RDC, 23 août 2020 © Justin Makangara pour la Fondation Carmignac
Sujets: ElectionsInsécuritéPolitique
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Justin Makangara

Justin Makangara

Justin Makangara est un photojournaliste et blogueur indépendant basé à Kinshasa. A travers ses reportages, il se concentre sur des sujets peu médiatisés tels que la justice, la politique, la musique et la vie quotidienne. Il est membre de l'AJPD (Base de Données des Photojournalistes Africains) et boursier de l'académie VII.

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Bunia, RDC, 4 septembre 2020. Un milicien Codeco (au centre) brandit des roquettes devant des soldats gouvernementaux qui prennent position sous les yeux d’une foule nombreuse, alarmée par l’incursion d’une centaine de combattants lourdement armés dans le chef-lieu de l’Ituri. Recrutant majoritairement dans l’ethnie Lendu, la Codeco (Coopération pour le développement du Congo) est accusée par les Nations unies de tueries massives et systématiques, décapitations, viols et autres atrocités relevant des crimes contre l’humanité. © Dieudonné Dirole pour la Fondation Carmignac
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  • Schools and universities reopened this week in the Democratic Republic of Congo after a two-month hiatus due to the second wave of the coronavirus #pandemic, which now appears to be easing. Pupils returning to class flooded the streets of Congo’s main cities, such as #Kinshasa, #Goma, #Bukavu and #Lubumbashi, but widespread insecurity is hampering efforts to resume education in several of Congo’s restive eastern provinces. In some areas, armed groups are forcibly occupying schools and homes, prohibiting school activities, and attacking health centers, according to the UNHCR, the UN @refugees Agency.
 
🔗 Read full report by @mosessawasawa, “Students Return to School as Pandemic Second Wave Eases” online. Link in bio.
 
📸 Goma, DRC, February 2021. A student has her temperature checked at the entrance to Mwanga Institute © @mosessawasawa for @fondationcarmignac.
 
🇫🇷
 
Après une parenthèse de deux mois due à la seconde vague d’une épidémie de coronavirus en voie de régression, écoles et universités ont rouvert leurs portes cette semaine en RDC. Les élèves retournant en classe ont envahi les rues de Kinshasa, de Goma, de Bukavu et de Lubumbashi, mais dans les provinces agitées de l’est, l’insécurité généralisée entrave tous les efforts pour faire repartir le système éducatif. Dans certaines zones, des groupes armés occupent par la force écoles et maisons, interdisent les activités scolaires et prennent d’assaut les centres médicaux, selon le Haut-Commissariat des Nations Unis pour les réfugiés (@refugees).
 
📸 Goma, RDC, février 2021. On prend la température d’une étudiante à l’entrée de l’Institut Mangwa, collège catholique. © Moses Sawasawa pour la @fondationcarmignac.
 
 
🔗 Retrouvez l’article de @mosessawasawa, « La pandémie reflue, les écoles rouvrent » sur notre site internet. Lien en bio.
 
#CONGOINCONVERSATION
 
#PrixCarmignacCongo #DRC #RDC #RDCongo #Students #School #Coronavirus #Health #Politics #Insecurity #Photographie #PhotoReport #Reportage #photojournalism
  • 🎤 Next Tuesday, March 2nd, from 3 to 4 p.m (French time), @raissa_rkar, #CongoinConversation photographer, will dialogue with Gosette Lubondo (@gosettelubondo), a Congolese photographer, laureate of the @capprize 2020 and Yvon Langué (@flottements_) independent curator.
 
The discussion “Social Documentary” will be broadcast live, in French, on our Facebook page #PrixCarmignac !
 
📷 TALK TALK TALK x African Photographic Society
A series of talks and discussions around photography in African contexts with the aim of networking different initiatives and photographers from the continent and beyond. An initiative by @aphotographicsociety members, @fot.ea and CAP Association.⠀
 
🇫🇷
 
🎤 Mardi prochain, le 2 mars de 15 à 16h (heure française), @raissa_rkar photographe de #CongoinConversation, dialoguera avec Gosette Lubondo (@gosettelubondo) photographe congolaise, et Yvon Langué (@flottements_) commissaire d
  • The Italian ambassador to Congo, Luca Attanasio, was killed in an apparent kidnapping attempt on Monday. An Italian embassy official and a Congolese World Food Programme driver were also killed in the ambush which took place near Nyiragongo volcano. The region and in particular the Virunga Park has for years been the site of repeated attacks from rebels and militia groups, along with poachers and loggers, leading to the killing of hundreds of rangers and civilians. More than 2,000 civilians were killed in three eastern provinces last year in attacks mainly attributed to armed groups, the @unitednations reported this month. One of the worst massacres in Virunga Park’s recent history occurred last May when 12 rangers were among 17 people killed in an ambush on the same road the ambassador was travelling between Goma and Rutshuru. In January, six park rangers on a foot patrol were killed in another ambush.
 
Full report by @guerchomndebo & Austere Malivika online. Link in bio.
 
🇫🇷
 
L’ambassadeur d’Italie en RDC a été tué lundi, probablement au cours d’une tentative d’enlèvement. Un fonctionnaire de l’ambassade italienne et un chauffeur congolais du Programme alimentaire mondial (WPF) ont aussi péri dans l’embuscade, survenue près du volcan Nyiragongo. Depuis des années, la région et notamment le Parc des Virunga subit les attaques incessantes de rebelles, de milices, de braconniers et de bûcherons qui ont causé la mort de centaines de gardes forestiers et de civils. Selon les Nations unies, plus de 2 000 civils ont été tués dans trois de ces provinces l’an dernier, lors d’attaques attribuées à ces groupes armés. L’un des pires massacres dans l’histoire récente des Virunga s’est produit en mai 2020 : 17 personnes dont 12 gardes forestiers ont péri dans une embuscade sur la même route de Goma à Rutshuru empruntée par l’ambassadeur. En janvier, six gardes patrouillant à pied ont également succombé à une embuscade.
 
Article en intégralité accessible en ligne. Lien en bio.
 
#DRCongo #Congo #NorthKivu #EasternCongo #Photojournalism #Photojournalisme #PrixCarmignac #Journalism #journalisme
  • There has been a steep rise in violence across much of eastern #Congo during the past year, according to Kivu Security Tracker (KST), an initiative by @humanrightswatch and the #CongoResearchGroup that monitors such attacks. A new report published on Monday identified 122 distinct armed groups across four of Congo’s eastern provinces. Congo also has a record high of 5.5 million people displaced across the country. More than 2,000 civilians were killed in three eastern provinces last year in attacks mainly attributed to armed groups, the @unitednations reported this month.
 
📸 Goma, DRC, January 2021. Mourners in the eastern Congolese city of Goma attend the funeral of Eric Kibanja, one of six Virunga Park rangers killed in an ambush © @guerchomndebo for @FondationCarmignac
 
🇫🇷
 
Une flambée de violence affecte la plus grande partie de l’est du Congo, comme en atteste le Baromètre sécuritaire du Kivu (Kivu Security Tracker), un outil d’évaluation mis en place par l’ONG @humanrightswatch et le Groupe d’étude sur le Congo. Le rapport publié ce même lundi identifie pas moins de 122 groupes armés distincts dans les quatre provinces orientales de la RDC. Et il enregistre un record de 5,5 millions de personnes déplacées dans tout le pays. Selon les @unitednations, plus de 2 000 civils ont été tués dans trois de ces provinces l’an dernier, lors d’attaques attribuées à ces groupes armés.
 
📸 Goma, RDC, janvier 2021. Cérémonie des funérailles d’Éric Kibanja, l’un des six gardes forestiers des Virunga tués dans une embuscade © Guerchom Ndebo pour la Fondation Carmignac

#PrixCarmignacCongo

#DRC #Congo #Congolese #Goma #Virunga #DRC
  • The escalating churn of deadly violence engulfing parts of eastern Congo gained international attention when the Italian ambassador to the country was killed in an ambush on Monday near the eastern city of Goma in North Kivu province. Armed attackers killed the ambassador, Luca Attanasio, 43, as his convoy was travelling from Goma to visit a feeding programme at a school 70 kilometers north in Rutshuru, according to a statement by the WFP. An Italian embassy official and a World Food Programme driver were also killed in the ambush which took place near Nyiragongo volcano in Virunga Park where mountain forests are home to dozens of armed groups, some of them linked to the 1994 Rwandan genocide.
 
Full report online. Link in bio.
 
Video © Austere Malivika for @fondationcarmignac
 
🇫🇷
 
Lundi 22 février, le maelstrom de violence qui s’abat sur des pans entiers de l’est de la RDC s’est révélé aux yeux du monde : l’ambassadeur d’Italie a été tué dans une embuscade près de Goma. Selon un rapport du Programme alimentaire mondial (WPF), les assaillants ont abattu le diplomate Luca Attanasio, 43 ans, alors que son convoi quittait le chef-lieu du Nord-Kivu pour aller visiter un programme alimentaire dans une école de Rutshuru, à 70 km au nord. Un représentant de l’ambassade d’Italie et un chauffeur du WPF ont également été tués dans l’attaque qui a eu lieu près du volcan Nyiragongo, dans le parc des Virunga. Ces forêts de montagne abritent des dizaines de groupes armés, dont certains sont associés au genocide rwandais de 1994.

#RDC #DRC #RDCongo #VirungaPark #Virunga #NordKivu #NorthKivu #Rutshuru #journalisme
  • A girl sings a song about Ebola prevention during an education campaign organised by Save the Children at a church in the town of Beni in Eastern Democratic Republic of Congo in 2019. Congo has made significant progress in reducing child mortality and access to education for children, but a majority of them remain deprived of many of their rights, according to UNICEF, which reports that 10% of children in Congo die before the age of five and 6 million children suffer from chronic malnutrition or stunting.

In February 2021, cases of Ebola have been reported in Guinea and in the North Kivu province in DRC, where a large outbreak was yet declared over in June 2020. 
 
📸 Beni, DRC, 2019 © Finbarr O
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