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Congo in Conversation

Le coronavirus affecte la monnaie

parBernadette Vivuya
19 mai 2020
dans Économie
Reading Time: 2 mins read


Avec la fermeture des frontières et des aéroports et les restrictions imposées aux déplacements internes en raison du coronavirus, les opérateurs congolais se débattent avec les fluctuations monétaires et un ralentissement brutal des affaires.

L’absence de vols et d’échanges internationaux a fait grimper la valeur relative du dollar américain, utilisé dans les grandes villes en parallèle avec le franc congolais. Ces deux dernières années, la monnaie nationale est restée relativement stable, autour de 1 600 FC pour 1 $, mais depuis la fermeture des frontières et l’arrêt des vols intérieurs fin mars, le taux de change officiel a grimpé régulièrement pour atteindre 1 746 FC. Sur les marchés de rue informels de RDC, il peut même atteindre 2 000 FC, aux dires des experts. « Le taux à midi n’est pas le même que le taux à 2 h », explique Pascal Habamungu, changeur dans les rues de Sake, ville commerçante du district de Masisi, dans la province orientale du Nord-Kivu. « Tout est perturbé. »

Le glissement du franc congolais est aggravé par l’augmentation significative du coût des produits de base, liée à la pandémie et à la fermeture des frontières. À Goma, le prix du sel a bondi de 88,9 %, celui de l’huile d’arachide de 57,9 %, du désinfectant pour les mains de 66,7 % et des pommes de terre de 50 %, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu. L’érosion du pouvoir d’achat associée à la stagnation des marchés a un impact considérable. « Nous souffrons de cette situation, se plaint Salama Furaha, agriculteur et commerçant. Nous allons mourir de faim. » 

Plus préoccupés par leur survie quotidienne que par les effets intangibles d’un virus invisible, beaucoup de Congolais appellent donc leur gouvernement à rouvrir les frontières pour relancer le commerce.

Après la confirmation de sept nouveaux cas de Covid-19 dans la province du Nord-Kivu, le gouverneur vient d’annoncer le confinement de Goma pendant quatorze jours à compter du 20 mai. Un couvre-feu général sera imposé de 20 h à 5 h et le trafic entre Goma et Bukavu sera totalement interrompu jusqu’à nouvel ordre. Davantage d’informations sur ces nouvelles consignes ici.

À la date du 19 mai, la RDC annonce 1 538  cas confirmés de Covid-19 et 61 décès. Pour les derniers chiffres, consulter cette page.

Sujets: CoronavirusFrontièresMarchés
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Bernadette Vivuya

Bernadette Vivuya

Bernadette Vivuya est une journaliste-réalisatrice basée à Goma, dans l’Est de la RDC. Elle travaille sur les questions de droits humains, d’environnement, d’exploitation des matières premières, et porte un intérêt tout particulier pour les sujets qui témoignent de la résilience de la population de cette région touchée par de nombreux conflits.

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  • “It’s been 26 years since we came to venerate our Pope, and this is the only way to mourn, always chic, well groomed, well dressed, and well scented.” said Gael Basaula, who was born in Brazzaville and who was wearing a colored sequin jacket and dyed yellow hair.
 
Each year, on February 10, Sapeurs in Kinshasa return to their origins. On the official Day of the Sape, they gather in all their finery at a cemetery in city’s Gombe neighborhood to pay tribute at the grave of Stervos Niarcos, often considered the official founder of modern sapeurism. Also known as “the Pope,” Niarcos died in Paris in 1995.
 
📷  Kinshasa, DRC, February 2021 © @makangarajustin for @fondationcarmignac
 
🔗 Read full article “Congo’s Sapeurs Revisit Their Roots” online. Link in bio.
 
🇫🇷
 
« Il y a 26 ans que nous venons ici vénérer notre Pape, et c’est le seul moyen d’exprimer notre deuil, toujours chics, soignés, bien habillés et parfumés. » témoigne Gael Basaula, natif de Brazzaville arborant une veste pailletée multicolore et des cheveux teints en jaune.
 
Chaque année, le 10 février, les Sapeurs de Kinshasa retournent à leurs racines. Pour la date officielle du Jour de la Sape, ils se rassemblent vêtus de leurs plus beaux atours dans un cimetière du quartier de Gombe et y saluent la mémoire de Stervos Niarcos, souvent considéré comme le fondateur officiel de la Sape moderne. Baptisé le « Pape », Niarcos est mort à Paris en 1995.
 
📷 Kinshasa, RDC, 10 février 2021 © @makangarajustin pour la @fondationcarmignac
 
🔗 Découvrez l’article « Les Sapeurs du Congo revisitent leurs origines » dans son intégralité sur notre blog. Lien en bio.
 
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In the continuity of the International Day of #Forests, we invite you this week to explore in images the vision of Tommaso Protti, 10th Carmignac Award laureate, on the Brazilian Amazon.
 
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25 years old, a.k.a Lobo Mau (“bad wolf”), was a member of the Guajajara forest guard on patrol at the Araribóia indigenous reserve in Maranhão State. He was murdered on November 1, 2019, by illegal loggers. @tomprotti for @fondationcarmignac.
 
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📷 Jamari National Forest, Rondônia, May 19, 2019. A military police officer stands in what was previously an illegal mining site in the Jamari National Forest. This protected forest area is constantly targeted by illegal miners and loggers and requires round-the-clock supervision. The police officers provide armed assistance to park rangers who refused to be photographed. Once the loggers have removed the wood from the forest, it is taken to nearby irregular sawmills. Using falsified documents, the wood is sent to Brazil’s industrialized South or abroad to Europe, China or the United States. In recent years, invasions and illegal logging of protected forest areas have increased. Almost 10% of Brazil’s national territory is made up of protected forest.
 
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  • Traditional Mai Mai militiamen ride on a motorcycle in the village of Mabuku in Eastern Democratic Republic of Congo, an area infested with armed groups. Some Mai Mai groups have attacked Ebola treatment centres and have threatened to kill Ebola responders. The effort to stamp out this Ebola outbreak in eastern Congo, the second largest in recorded history, took nearly two years, as front-line health workers struggled against rising hostility and distrust.
 
Mabuku, DRC, 2019. @finbarroreilly
 
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Patrouille motorisée de miliciens Maï-Maï dans cette région infestée de groupes armés. Certains groupes Maï-Maï ont attaqué des centres de traitement Ebola et menacé de tuer leurs personnels. La lutte contre l’épidémie d’Ebola, la deuxième la plus importante de l’histoire, a mobilisé pendant plus de deux ans des personnels de santé confrontés à une vague d’hostilité et de défiance.
 
Mabuku, RDC, 2019. @finbarroreilly
 
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